Nantais à la tête d'une société de conseil qui accompagne les territoires vers la création de ces nouveaux espaces de travail, Pascal Desfages était aux côtés de celle qui a fait naître le projet briviste du même type ; Karine Machat. Vendredi matin, c'est au Café, l'un des quatre spots du 400 ( lire encadré), que la série de conférences et d'ateliers organisés sur deux jours s'est lancée.
Si d'une même voix, les trois interlocuteurs de cette première « causerie » de la matinée s'accordent pour qualifier de laboratoire expérimental des lieux similaires au 400, chacun y va de son grain de sel. « Il y a l'idée de création de lien, l'envie de réinventer la notion de cercle », témoigne Baptiste Ridoux, de la Quincaillerie numérique. « La notion de bien commun est fondamentale. C'est une communauté d'individus qui partagent des choses, des valeurs », ajoute Marie-Laure Cuvelier, co-gérante de la coopérative Tiers-lieu. Un « acte militant, politique au sens noble du terme », qui a pour vocation première de faire de l'humain un moteur à bonnes idées. Cette fourmilière en devenir, Karine Machat la chouchoute. « Ici, tout est à louer. L'espace de co-working est intéressant pour le freelance, le télétravail. Nous avons des espaces qui peuvent aussi servir pour des réunions lorsqu'on travaille à domicile, mais qu'on ne veut pas y recevoir ses clients ».
Pour faire vivre son « écosystème », la Briviste ne manque pas d'envie et d'idées. Peut-être aussi nombreuses que le nom choisi à ce nouveau tiers-lieu.
Caroline Girard